La plage, le soleil et la mer, certes, mais à la manière de Yves Pitchen, en noir
et blanc. Pas de beauté exacerbée, mais plutôt une douceur de vivre. Ensuite,
progressivement, il nous ramène vers l'intérieur du pays. Au sens propre,
car on quitte la côte ; au sens figuré, car il nous présente les habitants par
une série de portraits - qu'on situerait entre Arbus et Ballen - d'une grande
profondeur. Des gens de maison, plutôt des noirs. Des gens à la maison, plutôt
des blancs. Et puis, des événements - réceptions, fêtes diverses -
où les races se retrouvent sans trop se mélanger.
Jean-Marc Bodson
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