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Adel Imam

Adel Imam
Acteur/trice
Pays principal concerné : Rubrique : Musique, Théâtre, Cinéma/tv

Adel Imam est né le 17 mai 1946, dans la région de Mansoura (Égypte).

Il est le père du réalisateur Rami Imam (sous la direction de qui il a tourné Hassan & Morqous, avec Omar Sharif en 2008) et de Mhamad Imam, acteur (terroriste dans L'immeuble Yacoubian, et fils de Morkos dans Hassan & Morqous).

C'est un des plus grands acteurs du cinéma égyptien et du monde arabe, et une légende dans son pays. Star du box-office, il est le seul acteur de sa génération à toujours tourner un film par an. Au cours de sa longue carrière, il a mêlé l'humour aux thèmes sérieux pour interpréter des victimes de l'injustice et de la pauvreté. On dit de lui qu'il est le Charlie Chaplin arabe des temps modernes. Connu pour ses prises de position sur la vie politique égyptienne et celle du monde arabe, il fut le premier acteur à jouer dans des films engagés, dénonçant le fanatisme religieux, les extrémistes et le terrorisme (LE TERRORISTE, TERRORISME ET KEBAB) alors que l'Egypte était en pleine campagne antiterroriste. Dans la pièce de théâtre "Al Zaim", il dénonçait les gouvernements autoritaires et les dictatures dans le monde arabe. Adel Imam a été nommé ambassadeur de bonne volonté de l'UNHCR en 2000, afin de sensibiliser l'opinion publique au problème des réfugiés dans les pays arabophones. Il est devenu un symbole pour ceux qui s'emploient à promouvoir la tolérance et les droits de l'homme dans le monde arabe.

Titulaire d'une licence en agriculture de l'université du Caire, Adel Imam a débuté sa carrière d'acteur professionnel en 1966. Depuis, il a joué dans 117 films et 10 pièces de théâtre, ainsi que dans de nombreuses séries télévisées, très appréciées du public arabe. L'IMMEUBLE YACOUBIAN est son 118ème film, et il n'a pas caché son enthousiasme à jouer le personnage de Zaki El Dessouki dans un film au sujet polémique, trop rare en Egypte à son goût. "J'ai été impressionné par la démarche de Waheed Hamed. Après avoir acheté les droits du roman pour s'assurer qu'il ne serait pas trahi, il a écrit un scénario qui en capture l'essence."

Quant à sa confiance envers Good News Group, elle fut vite acquise, et totale : "Lorsque j'ai su que Emad El Din Adeeb, président du groupe, était prêt à investir le budget nécessaire, j'ai pensé que ce film pouvait marquer l'histoire du cinéma égyptien." De son rôle, il dit : "Aux yeux de mon public, Zaki est à l'opposé de mes rôles précédents. Pour la première fois, je suis un vieil homme faible, qui n'aime les femmes que pour le sexe. Le réalisateur a su me convaincre avec talent, car il a une vraie vision des choses. Et j'avoue que j'ai été très heureux de retrouver Nour El Sherif. Nous n'avions pas tourné ensemble depuis 25 ans !"
Il décède le 11 décembre 2011.

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