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Salim Aggar est né le 21 juin 1968 à Alger.
Diplômé en lettres françaises, il a passé plus de 22 ans de sa carrière dans la presse algérienne. Journaliste dans les plus importants journaux du pays tel que L'Expression, Le Quotidien d'Oran ou encore Horizons, il avait entre-temps entamé une carrière de réalisateur en 1989 en signant son premier court-métrage en super 8 à l'âge de 21 ans, intitulé "Dieu a fait la montagne et l'homme a fait la ville".
Il réalisera ensuite plusieurs autres courts-métrages dans le même format dont le plus prolifique demeure un documentaire sur les enfants et la guerre intitulé Soldat à 13 ans. Dans un autre registre, il travailla comme assistant sur le moyen- métrage "Cousines" de Lyès Salem (César du meilleur court métrage en 2005) et dans plusieurs documentaires et participa la réalisation de spot publicitaire.
Il a rédigé plusieurs articles et thèses sur le cinéma algérien, tel que la revue sur " Les 40 ans du cinéma algérien" édité par l'Année de l'Algérie en France 2003, mais se consacra également dans la promotion du court métrage avec son association "A nous les écrans", dont il est président depuis 2002. Il sera le premier à lancer un siteweb dédiée au algérien cinéma. Avec cette association il lança également le premier festival de cinéma dans la capitale Algérienne : Les Journées Cinématographiques d'Alger (JCA).
Depuis 2001, il prépare la réalisation d'une série de documentaires sur le cinéma algérien : Le premier volet a été achevé en 2007 "Ça tourne à Alger", qui montre les difficultés des cinéastes algériens durant la période du terrorisme et qui fut présenté dans plusieurs festivals dans le monde: à San Francisco, à Cork en Irlande, à Amiens en France et au Festival du Documentaire d'Al Jazeera. En 2010, il a réalisé un deuxième documentaire intitulé "Paroles d'un prisonnier français de l'ALN", sur le témoignage d'un prisonnier français de la guerre d'Algérie. Ce documentaire produit par l'ENTV a été présenté au forum des images de Paris en 2012 et sélectionné dans plusieurs festivals : Amiens, au Prix méditerranéen du reportage et documentaire de Marseille en 2010, aux rencontres sur l'histoire et les archives de Ciné-mémoire de Marseille et aux rencontres cinématographiques internationales Henri Langlois à Paris en 2012.
Spécialiste du cinéma arabe et occidental, il réalise en 2017 un documentaire sur l'un des plus importants réalisateurs arabes, Youcef Chahine et sur ses relations avec l'Algérie : "Chahine, l'Algérie et le cinéma". Il conclut sa filmographie avec un documentaire tout aussi important "L'histoire du film La Bataille D'Alger" où il a retrouvé 50 ans après les principaux acteurs et techniciens algériens du film de Gillo Pontecorvo. Salim Aggar, qui est très actif dans le monde du cinéma, a publié plusieurs articles et contributions dans plusieurs quotidiens et revues et s'est imposé sur la scène médiatique comme un spécialiste incontournable dans le domaine du cinéma et de la télévision.
Depuis décembre 2018, il occupe le poste de directeur du "Centre Algérien de la Cinématographie" (CAC), qui gère notamment la "cinémathèque Algérienne". Depuis son arrivée à ce poste, il a lancé le site de la Cinémathèque Algérienne "www.cinematheque.dz", favorisant la prise en charge urgente des archives du cinéma algérien et étranger. Il termine actuellement "Errissala, l'histoire d'un film sur l'Islam" son premier livre et le résultat d'une enquête qui a duré trois ans.
Enfin, il finalise le montage d'un sixième documentaire sur le cinéma intitulé "La caméra et le fusil", qui revisitera le cinéma de la guerre d'Algérie à travers les caméras des cinéastes français et algériens.
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